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A la rencontre des Zanskarpas - Récit d'un voyage au Zanskar
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Jour 10 Arrivée à Gongma 16-08-2012

Après une nuit à épisodes très courts, je me réveille pour la première fois sans mal de tête. Aussitôt après déjeuner, nous partons en direction du Singge La ; il reste à peu près 600 mètres à monter.

Pascale, partie quelques minutes après nous rattrape tout le monde évidemment, sauf Augustin, et assez vite nous arrivons au col où nous retrouvons comme d’habitude un chorten et des drapeaux de prière. La vue de là-haut est splendide et on peut voir le paysage sur 360° (photos).

Comme on n’est pas très sûrs que le col soit à 5.000m (certaines cartes disent 4.800m), les acharnés, veulent grimper un « petit » sommet à côté pour atteindre les fameux 5.000m. Je ne sais pourquoi, je me mets dans l’idée de les suivre et nous voilà donc, Pascale, Sophie, Gaëlle, Bruno, Augustin et moi partis à l’assaut de ce nouveau défi. La montée est excessivement difficile dans un pierrier où on fait un pas en avant et deux pas en arrière et, très vite, j’abandonne et laisse les autres à leurs rêves de grandeur. Le pire est qu’ils vont y arriver, bien sûr.

Je profite de ce moment de calme (je suis seul au sommet, avant que les horse men ne me rejoignent) pour admirer le paysage somptueux. Les horse men en arrivant décorent mon chapeau avec des fleurs cueillies dans la montée et entonnent une litanie en l’honneur de « mémélé », ce qui, en gros, veut dire « longue vie grand-père ». Ça ne rajeunit pas, mais après tout, c’est vrai, que je suis grand-père.

Nous entamons ensuite la descente et, là, Pascale fait moins la maligne car ses genoux n’apprécient pas du tout l’exercice. Elle est obligée de descendre en crabe en se freinant avec ses deux bâtons. Je me marre !

Après quelques lacets bien raides dans les pierres, la descente devient assez fastidieuse le long d’une future route en construction. Un 4x4 tombé en contrebas de la route nous prouve qu’il faut faire attention sur ces chemins.

Nous sommes bien contents de nous arrêter à une buvette (une vague toile de parachute tendue en guise de tente) pour déjeuner et se reposer un peu. Mais la chaleur qui devient étouffante a vite fait de nous déloger de notre abri.

Arrivés au camp, après deux bonnes heures de marche, nous nous attaquons au montage des tentes qui s’avère plutôt sportif en raison du vent qui s’est levé et souffle de plus en plus fort. A tel point que, alors que nous prenons le traditionnel thé d’accueil sous la grande tente commune, nous prenons la dite tente sur la figure. Ceux qui sont à l’intérieur sont obligés de s’agripper pour l’empêcher de s’envoler pendant que ceux qui sont à l’extérieur la lestent avec force pierres de taille conséquente.

Cela ne nous empêche pas d’apprécier notre diner et de nous diriger vers nos couchages pour un repos bien mérité.

A noter que c’est la première journée sans une goutte de pluie depuis notre arrivée à Leh.

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