Jour 18 Arrivée à Karsha 24-08-2012

Notre première journée « d’après trek » démarre plutôt mal pour moi avec des problèmes intestinaux qui m’occasionnent de plus une fatigue extrême ; je me traine littéralement !

Heureusement, on ne marche pas aujourd’hui et nous voilà partis en 4x4 direction Karsha, ultime étape de notre voyage. En chemin, on visite le monastère de Stongde, qui est particulièrement beau, mais vu mon état, je n’en profite pas beaucoup et laisse mes compagnons visiter pendant que je reste assis tranquillement.

Monastère de Stongde

On découvre aussi quelques moulins à tsampa installés le long du torrent qui descend du monastère. A midi arrêt à Padum, où nous profitons d’un repas offert par RBM. Pour moi, profiter se borne à un bol de soupe à la tomate pour me refaire une santé. Padum, la « capitale » du Zanskar, est une petite ville sans intérêt, avec une seule rue principale avec des boutiques de « j’y trouve tout » (photos).

En route vers Karsha

On passe vite pour aller visiter l’école AaZ, école privée gérée par une association française qui fonctionne avec un système de parrainage. C’est l’ancienne école de notre guide Tenzin. La responsable française nous explique le fonctionnement ; très intéressant. Le site de l’association est en page d’accueil : Association AaZ

Nous filons ensuite vers Karsha où nous allons passer 2 jours et ½ dans une famille. Après le traditionnel thé d’accueil, nous rencontrons donc cette famille dont la maison est située à flan de montagne. Il y a la mère, Tenzin Zomba, sa fille de 15 ans, qui en parait 12, Sonam (mais est-ce sa fille ? on n’en a jamais été très sûrs), un garçonnet de 4 ou 5 ans qui parait tout mignon, mais qui s’avérera avoir un caractère assez violent. Il y a également une jeune fille qui ne fait pas partie de la famille, mais qui aide aux travaux des champs. Elle vient de Pidmo et au premier abord nous bat un peu froid ; en fait elle nous ignore ! Bref, il va falloir dégeler l’atmosphère.

Après un nouveau thé d’accueil, la mère et « Pidmo » partent aux champs avec 2 faucilles. Aussi sec, on leur emboite le pas sans trop demander leur avis (en quelle langue d’abord ?). Elles arrivent à un champ qui semble être de la luzerne ou quelque chose d’approchant et se mettent en devoir de couper l’herbe avec leurs faucilles aiguisées plutôt mal que bien. Histoire de ne pas rester les mains dans les poches, on les aide comme on peut à ramasser l’herbe et à en faire des tas. Bonne initiative qui est apparemment très utile. Pascale s’essaie même à la faucille, mais ce n’est pas évident pour elle car c’est un manche pour droitier. L’expérience tourne court. Toujours est-il que des sourires apparaissent et que l’ambiance se déride franchement au moment de la pause casse-croute, composée d’un bol de nouilles très bonnes. Ces travaux durent deux bonnes heures et c’est à la nuit tombante qu’on rentre à la maison, les femmes portant des charges d’herbe impressionnantes. Ne pas manquer les images dans la vidéo ci-dessous.

La découverte des travaux des champs

A 19 heures on est de retour à la maison pour un diner composé d’une assiette de riz avec des légumes préparée par Sonam, première édition d’une longue série, car ce sera notre plat unique jusqu’à la fin du séjour. Mes ennuis intestinaux étant passés, je la mange de bon appétit.

Pascale joue même les infirmières avec « Pidmo » qui s’est blessée au doigt aux champs, ce qui achève de la conquérir.

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