Jour 3 Leh 09-08-2012

Après une bonne nuit de sommeil seulement perturbée par les hurlements du muezzin à 4h du matin (à ce propos, je croyais que la 1^ère prière était au lever du jour ?), le réveil est douloureux avec un bon mal de tête ! Heureusement après 2 dolipranes (pub gratuite) il n’y paraitra plus.

Au sujet du muezzin, il faut préciser que le Ladakh est à majorité bouddhiste, mais qu’il y a une minorité musulmane très active. De plus, Leh compte 2 mosquées et on a eu l’impression que les 2 muezzins se faisaient de la concurrence, à qui hurlerait le plus fort.

Cette parenthèse étant fermée, nous poursuivons notre acclimatation à l’altitude par une journée tranquille. Nous partons donc en minibus visiter une école dans un village de réfugiés tibétains à Choglamsar., le TCV semblable à ceux gérés par l’association Graines d’Avenir. Nous faisons connaissance avec d’adorables bambins de 3 à 5 ans en uniforme de l’école (photos). Ils sont très délurés, mais malgré tout beaucoup plus disciplinés que leurs congénères français. La méthode pédagogique est originale et parait très efficace car ces gamins commencent à lire, écrire et compter malgré leur jeune âge.

Ecole TCV Choglamsar

Nous partons ensuite, toujours en minibus, visiter le monastère de Thiksey. Jonathan nous y explique, surtout pour les béotiens comme moi, les rudiments du bouddhisme en partant d’une description de la roue de la vie.

Roue de la vie

Puis après un déjeuner dans le restaurant du monastère, nous assistons à une fête villageoise, du moins nous l’interprétons comme telle, avec musique locale et dans laquelle, les hommes en habit de fête se livrent à un concours de tir à l’arc sur cible « rustique » et où les femmes boivent le thé en papotant et en surveillant les enfants (photos).

Sur la route du retour, nous nous arrêtons encore pour visiter un ancien palais et à Leh nous faisons un peu de shopping pour acheter des chaussures à Pascale qui a explosé les siennes.

Pour le diner chacun se débrouille et nous optons pour un restaurant appelé « Nirvana » que nous n’atteignons malheureusement pas : une ½ heure d’attente dans le noir et le froid pour un plat moins que pas terrible. C’est le premier loupé de ce voyage et ça ne nous empêche pas de nous endormir comme des bébés, après avoir préparé nos sacs pour le grand départ du lendemain, début de la partie trek du voyage.

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