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A la rencontre des Zanskarpas - Récit d'un voyage au Zanskar
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Jour 6 Sur les pentes du Sirsir La 12-08-2012

Deuxième nuit sous la tente, bien meilleure que la précédente, on s’habitue. Les petits matelas autogonflants sont très confortables finalement.

Les pluies torrentielles d’il y a deux ans ayant ravagé les environs et rendu certaines voies impraticables, nous sommes obligés de modifier un peu l’itinéraire et nous nous dirigeons donc vers notre premier grand col que nous ne franchirons que le lendemain, le Sirsir La, à propos de l’altitude duquel les avis divergent suivant les sources, mais c’est aux environs de 4.800 mètres quand même. Ce soir nous allons bivouaquer sur les pentes de ce col, pour ne pas forcer sur les organismes dès le 3ème jour de marche.

La montée est tranquille jusqu’au village de Hanupatta (photos) où nous rencontrons des Ladakhi très avenants, qui, notoirement, connaissent nos accompagnateurs.

DSC00116

Avec l’inévitable thé que nous consommons, on nous offre notre 1ère tsampa (farine d’orge grillée qui constitue la base de l’alimentation locale). Le goût est agréable, mais c’est un peu étouffe chrétien, ce dont nos hôtes se fichent, étant bouddhistes ; il faut dire qu’on la consomme telle quelle en poudre alors qu’habituellement elle est plutôt mélangée avec du thé.

Après une pause pique-nique, on repart sur les pentes du Sirsir La qui nous amène au lieu du bivouac. Après 2 bonnes heures de marche, et toujours des paysages extraordinaires, nous arrivons à bon port. Ce qui est très agréable pour moi, avec ma sportive de femme, est qu’elle a pris la roue d’Augustin et qu’elle est arrivée au camp bien avant moi et, comme elle est décidément bien élevée, elle a monté la tente toute seule.

Le bivouac est situé à 4.200 mètres d’altitude … et ça se sent ! Le moindre effort se paie cash, sauf pour certains extra-terrestres !

Nous subissons une bonne averse qui nous fait sortir les ponchos et le vent ne contribue pas à réchauffer l’atmosphère.

Nous passons le temps jusqu’au diner sous la tente commune à se reposer, boire du thé et jouer aux cartes.

Et à la question insidieuse de Jonathan, qui sachant que je n’aime pas le thé, me demande : « Alain, veux-tu du thé ? », j’ai la surprise de m’entendre répondre : « oui » ; ce n’est pas que ce soit bon, mais ça réchauffe. Je vais peut-être m’y habituer ?

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